Comité consultatif d’experts
L’équipe de recherche de l’OCFJR est soutenue par un groupe consultatif d’experts interdisciplinaire et multisectoriel, passionné et engagé, représentant divers groupes et régions du pays. Les connaissances et l’expertise des membres du groupe sur cette question sont essentielles. De plus amples informations sur les membres du groupe consultatif d’experts sont disponibles à l’adresse suivante :
Wendy Aujla
Wendy Aujla est titulaire d'un doctorat en sociologie de l'Université de l'Alberta, où elle est actuellement conseillère du programme de criminologie et coordinatrice des stages sur le terrain. Ses recherches portent sur la violence fondée sur le genre, les crimes d'honneur, les mariages forcés, le maintien de l'ordre, les méthodes de recherche qualitative, le féminisme racial critique et l'intersectionnalité. En tant que sociologue appliquée et chercheuse communautaire, elle met en œuvre des activités créatives de mobilisation des connaissances pour informer les différentes parties prenantes et le grand public sur la violence à l'égard des femmes. Ses travaux publiés ont exploré les perspectives policières des crimes d'honneur, les mariages forcés et les expériences des immigrantes sud-asiatiques en matière de violence conjugale et familiale, y compris la (re)victimisation et la violence entre partenaires intimes pendant la pandémie de COVID-19. Ses travaux ont été publiés dans des revues telles que Victims and Offenders, Qualitative Criminal Justice and Criminology, Family Violence et International Journal of Qualitative Methods, entre autres. Son chapitre le plus récent, intitulé Femicide in Canada, fait partie du Routledge International Handbook of Femicide and Feminicide, publié en collaboration avec d'autres auteurs. Ses recherches ont porté sur le maternage dans le contexte de la violence familiale et sur l'expérience des fournisseurs de services de lutte contre la violence intime en matière de soutien aux femmes transgenres et immigrantes. Elle a également été consultante pour des projets communautaires sur la prévention de la violence familiale et le renforcement des relations avec les nouvelles familles immigrées. Outre son engagement actif en tant que chercheuse, Wendy est une activiste passionnée par la construction de communautés plus sûres et libérées de la violence. Elle a fondé une campagne annuelle de cartes-cadeaux qui aide les femmes et les enfants fuyant la violence à accéder aux services d'hébergement. Dans le passé, elle a participé à une initiative de collaboration dans la communauté sud-asiatique connue sous le nom de PARIVAAR (Peaceful Alliance Rejecting Injustice and Violence and Advocating Respect) et a participé à la conférence annuelle Diverse Voices sur la violence familiale en tant que coprésidente et membre du comité de planification. Elle est fière de siéger au comité Immigrant Family Violence Prevention (IFVPC). Elle est également fréquemment invitée à s'exprimer devant les médias, des organisations professionnelles et des conférences nationales et internationales sur des questions liées à la violence fondée sur le genre.
Fay Blaney
Fay Blaney est une femme Xwemalhkwu de la nation Salish du littoral. Elle a consacré toute sa vie aux questions touchant les femmes autochtones. En tant qu'éducatrice et organisatrice communautaire, elle dédie son cœur et ses connaissances à l'éducation et à la mobilisation des Canadiens pour qu'ils comprennent mieux les effets de la colonisation, du capitalisme et du patriarcat sur les femmes des Premières nations. En tant que membre fondateur du Aboriginal Women's Action Network (AWAN), elle s'est attachée, pendant plusieurs décennies, à mettre fin à la violence masculine à l'égard des femmes et a pris l'initiative d'empêcher que les cas de violence masculine soient soumis au processus de justice réparatrice. Le réseau AWAN a obtenu le statut d'intervenant dans des affaires judiciaires très médiatisées, notamment l'appel de l'affaire Bradley Barton (Cindy Gladue) et l'affaire Alliance canadienne pour la Réforme des lois sur le travail du sexe. Fay a comparu en tant que témoin expert devant l'enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones assassinées et disparues et continue de militer en faveur de ces questions. Alors que le travail d'AWAN reste un élément central de son travail, Fay est employée par sa communauté en tant que « coordinatrice du bien-être » pour s'occuper de la violence sexuelle et d'autres questions de sécurité.
Marie-Marthe Cousineau
Marie-Marthe Cousineau, B.Sc and M.Sc in criminology and Ph.D. in sociology is a full professor in the École de criminologie, Université de Montréal (UdeM.).
M.-M. Cousineau, est professeure titulaire à l'École de criminologie de l'Université de Montréal depuis 2006, et a été vice-doyenne aux études supérieures, partenariats et formations professionnels à la Faculté des arts et des sciences de l’Université de Montréal de 2017 à 2022.
Elle a obtenu en carrière un grand nombre de subventions des trois grands Conseils et d'autres sources, dont un CRSH-Partenariat qui a donné lieu à une dizaine d'années de recherches et d'actions partenariales sur les Trajectoires de vie, de violence, de recherche d'aide et de recours aux services des femmes victimes de violence conjugale en contexte de vulnérabilité (Trajetvi.ca, 2013-2022) et plus récemment un FRQSC-équipe en partenariat soutenant le Collectif intersectionnel, interdisciplinaire et intersectoriel SAS-Femmes visant à assurer la Sécurité, l'autonomie et la santé de toutes les femmes (SAS-Femmes.com) par ses recherches et les actions qu’elles entraînent.
Elle est cotitulaires de la Chaire McConnell-Université de Montréal en recherche création sur La réappropriation de la maternité : libérer la parole et le corps des femmes. Les activités de Trajetvi ont notamment culminé dans la parution aux PUQ en 2022 d’un ouvrage collectif Pratiques et recherches féministes en matière de violence conjugale : coconstruction des connaissances et expertises, comptant 22 chapitres regroupant les contributions de 55 autrices et auteurs issus des milieux académique – chercheur.e.s et étudiant.e.s, de la pratique et expertes de vécu. Trajetvi a aussi été l’occasion d’instaurer les Écoles d’été sur les violences faites aux filles et aux femmes (cinquième édition à venir à l’été 2023) qui accueillent conjointement des étudiant.e.s de diverses disciplines, des intervenante.s. et des gestionnaires des milieux communautaire, , scolaire, de la santé et des services sociaux, policiers et judiciaires, dans une démarche de formation continue.
Les travaux de Trajetvi ont en outre significativement influencé de nombreuses recommandations du Comité d’experts sur l’accompagnement des victimes d’agressions sexuelles et de violence conjugale du gouvernement du Québec nourrissant le rapport Rebâtir la confiance (2020) et du Plan d’action gouvernemental en matière de violence conjugale 2018-2023. Ses travaux, réalisés dans une démarche intersectionnelle partenariale unissant les savoirs académiques, pratiques et de vécu, portent essentiellement sur tout ce qui concerne les violences faites aux filles et aux femmes, les conséquences qui en résultent pour les victimes et pour la société, et sur les mesures à mettre en place pour les prévenir ou y répondre en vue, ultimement, de les réprimer.
Avec une foule de collaboratrices et collaborateurs, M.-M. Cousineau a produit une centaine d'articles, chapitres de livres et rapports scientifiques et de vulgarisation, et formé tout autant d'étudiant.e.s en recherche au baccalauréat, à la maîtrise et au doctorat, dont dix doctorantes ou postdoctorantes devenues professeures dans différentes universités (UQAC, UQTR, UQO, ULaurentienne, UMoncton) ou chercheures séniores dans les instituts de recherche en santé et services sociaux. À ce titre sa contribution à la formation de la relève est substantielle.
Maria Crawford
Maria Crawford possède une vaste expérience en ce qui concerne le secteur des centres d’hébergement en Ontario. Elle travaille depuis plus de 30 ans dans les domaines de la violence envers les femmes et les jeunes sans-abri. Elle est titulaire d’un baccalauréat ès arts en sociologie et d’un baccalauréat spécialisé en travail social, et elle est également diplômée de l’école de commerce Schulich en gestion et leadership sans but lucratif. Membre du comité Women We Honour, Maria a été chercheuse principale et co-auteure de la première recherche en Ontario concernant le fémicide, intitulée Woman Killing : Intimate Femicide in Ontario, 1974-1990, ainsi que la deuxième phase du projet qui présente une actualisation des données sur les meurtres de femmes par un intime en Ontario (1991-1994). Cette étude a jeté les bases des recherches plus approfondies et continues sur le fémicide au Canada en soulignant les modalités du meurtre des femmes qui n’ont jamais été examinées. Maria a récemment pris sa retraite après avoir été directrice exécutive de l’organisation Eva’s Initiatives depuis 20 ans. Lorsqu’elle était en fonction, elle a dirigé la croissance et le développement de l’organisation, qui est passée d’un seul centre d’hébergement à trois programmes d’hébergement uniques avec un ensemble élargi de services spécialisés pour les jeunes sans-abri, des programmes novateurs de réduction de méfaits, d’emploi, d’éducation et formation et des travaux en regroupement familial. Elle a également dirigé le développement d’un programme national fructueux qui visait à soutenir le renforcement des capacités et à aider d’autres communautés canadiennes à développer des moyens efficaces pour prévenir, réduire et éliminer l’itinérance des jeunes. Grâce à son succès, ce programme est devenu une organisation indépendante. Maria est actuellement membre du conseil et présidente de l’Alliance canadienne pour mettre fin à l’itinérance.
- Email:mariacrawford@rogers.com
Myrna Dawson
Myrna Dawson est professeure et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les politiques publiques en matière de justice pénale ainsi que directrice du Centre pour l’étude sur les réponses sociales et légales à la violence (CSSLRV) à l’Université de Guelph. Sa recherche porte sur les caractéristiques et les tendances de la violence ainsi que les réponses sociales et légales à la violence, particulièrement celle envers les femmes et le fémicide. Elle est auteure/co-auteure/rédactrice de nombreuses publications et rapports, y compris Woman Killing: Intimate Femicide in Ontario, 1991-1994 (1997), Violence Against Women in Canada (Oxford University Press, 2011) et Domestic Homicides and Death Reviews: An International Perspective (Palgrave Macmillian, 2017). Dawson est membre du Comité d’examen des décès dus à la violence familiale, le premier du genre au Canada, qui a été mis en œuvre en Ontario. Elle est également co-directrice de la Domestic Homicide Prevention Initiative. Elle a été chercheuse invitée à la Faculté de droit de l’Université de Melbourne (2011), à la Faculté de droit TC Beirne de l’Université de Queensland (2012) et à l’Institut de criminologie de l’Université Griffith au Queensland (2016) où elle est actuellement professeure adjointe. Elle a publié des articles dans diverses revues, dont les plus récentes sont Trauma Violence & Abuse, Child Abuse & Neglect, Violence Against Women, Journal of Research in Crime & Delinquency, et Journal of Interpersonal Violence. Elle a présenté sa recherche et a prononcé des discours liminaires en Australie, au Canada, en Italie, au Royaume-Uni et aux États-Unis.
- Email:mdawson@uoguelph.ca
Anuradha Dugal
Anuradha Dugal est vice-présidente des initiatives communautaires à la Fondation canadienne des femmes et y travaille depuis 2008. Elle était auparavant membre du conseil d'administration (2002 - 2007) et présidente du Comité de prévention de la violence. Avant de rejoindre la Fondation, Anuradha a travaillé sur des programmes de prévention de la violence chez les jeunes au Québec et sur la Marche mondiale des femmes, une initiative transnationale lancée par la Fédération des femmes du Québec. Elle est actuellement responsable des stratégies nationales liées à la réalisation de l'égalité des sexes. Elle dirige l'équipe qui se consacre à l'octroi de subventions, à la mobilisation des connaissances, à l'amélioration des programmes, à la convocation et à la création de coalitions. Elle continue de se concentrer sur les questions de politique qui entraîneront un changement systémique pour les femmes et les filles au Canada. Anuradha est présidente du Conseil des Montréalaises, nommé par le conseil municipal de Montréal, et fait partie du conseil consultatif du ministre Monsef pour la stratégie sur la violence fondée sur le sexe. Elle est une immigrante qui vit et travaille à Tiohtià:ke/Montréal, le territoire traditionnel non cédé des Kanien'keha:ka (Mohawks), une région qui a longtemps été un lieu de rencontre et d'échange pour de nombreuses Nations.
Nicole Eshkakogan
Nicole Eshkakogan (Morning Star) est une Anishnawbe/Pieds-Noirs de la Première Nation Sagamok Anishnawbek, en Ontario, et de la Nation Piikani de la Confédération des Pieds-Noirs, dans le sud de l'Alberta. Nicole est une fière descendante des Ni'taiitsskaiks (« Lonefighter's Society »). En tant que Niitsitapiiaaki et grand-mère, elle se consacre à la protection et à l'honneur de notre mère la Terre. Nicole est titulaire d'une maîtrise en sociologie de l'Université de l'Alberta, où elle termine également son doctorat sur les expériences des grands-mères autochtones qui élèvent des enfants de femmes et de filles autochtones disparues et assassinées. Le travail et les recherches de Nicole portent sur l'épidémiologie sociale autochtone, la praxis anti-oppression et le racisme, l'équité en matière de santé, la violence familiale, le genre et le bien-être. Au cours des 15 dernières années, elle a travaillé dans la gestion des systèmes de santé autochtones et en tant que spécialiste indépendante de la recherche et de l'évaluation pour plusieurs institutions universitaires, agences à but non lucratif et organisations communautaires à travers le Canada. Dans le cadre de ces rôles, elle a travaillé de manière collaborative pour intégrer le savoir autochtone, l'analyse comparative entre les sexes, la lutte contre le racisme et les connaissances 2SLGBTQIIA+ afin de renforcer les systèmes et les politiques de santé et d'améliorer ainsi la santé de toutes les personnes au Canada. Nicole a été bénéficiaire ou co-récipiendaire de diverses subventions de recherche et d'évaluation axées sur ces questions et a réalisé plusieurs publications destinées à améliorer l'agenda national sur la compréhension du colonialisme et la praxis antiraciste. Nicole a également été directrice de la santé et scientifique autochtone pour le Réseau clinique stratégique pour la santé publique, autochtone et des populations au sein des Services de santé de l'Alberta. Elle est actuellement vice-présidente de l'équité en matière de santé et des populations prioritaires de la région Nord à Santé Ontario et directrice scientifique de la Société du pavillon de ressourcement Awo Taan. Nicole est également membre du chef et du conseil de Sagamok Anishnawbek.
Jordan Fairbairn
Jordan Fairbairn est professeure associée au département de sociologie du King's University College de l'Université Western à London, en Ontario. Ses recherches portent sur le genre, la criminologie féministe, la violence et les médias, et plus particulièrement sur le rôle des médias dans la prévention de la violence fondée sur le genre. Ses publications récentes ont porté sur le rôle des médias d'information dans la prévention du féminicide, la prévention des homicides familiaux parmi les populations vulnérables, le rôle des médias sociaux dans la prévention de la violence fondée sur le genre et le développement de réponses sociales plus fortes à la violence dans les fréquentations des jeunes. Des travaux antérieurs et en cours explorent les représentations du féminicide dans les médias canadiens, notamment le projet Insight Grant financé par le CRSH, Representing intimate femicide in Canada: Understanding media framing of gender-related killings of women and girls, 2010-2024.
- Email:jfairba4@uwo.ca
Crystal Giesbrecht
Crystal Giesbrecht est directrice de la recherche et des communications à la Provincial Association of Transition Houses and Services of Saskatchewan (PATHS), l'association membre des refuges et des centres de conseil pour les victimes de violence familiale, depuis janvier 2011. Son travail à la PATHS consiste à mener des recherches sur la violence conjugale et à informer les professionnels et le public sur les meilleures pratiques pour soutenir les survivant(e)s de la violence conjugale. Crystal est candidate au doctorat au département des études sur la justice de l'Université de Regina et titulaire d'une bourse Vanier Canada. Crystal est membre de l'équipe d'examen des cas dans le cadre de l'actuel examen des décès dus à la violence familiale en Saskatchewan. Elle a publié des travaux de recherche portant sur les programmes d'intervention en matière de violence, les expériences des femmes nouvellement arrivées en matière de violence conjugale, l'intersection de la violence conjugale, de la maltraitance des animaux et de la protection des animaux, l'impact de la violence conjugale sur le lieu de travail et les lacunes en matière de données dans l'étude des homicides familiaux.
Carmen Gill
Carmen Gill, Ph. D., est professeure au département de sociologie de l'Université du Nouveau-Brunswick et a dirigé l'Observatoire canadien sur les mesures judiciaires prises pour contrer la violence conjugale de 2006 à 2016. Ses recherches portent sur l'intervention de la police dans les cas de violence entre partenaires intimes, sur les homicides conjugaux et sur le traitement des auteurs et des victimes dans le cadre du système de justice pénale. Elle dirige le développement du Canadian Centre for Policing Intimate Partner Violence, un projet de recherche sur la réponse de la police et l'évaluation de la violence entre partenaires intimes impliquant un contrôle coercitif. Carmen est membre du Comité sur la prévention du crime, la sécurité, et le mieux-être des collectivités de l'Association canadienne des chefs de police et membre du Comité d'examen des décès dus à la violence familiale au Nouveau Brunswick.
- Email:cgill@unb.ca
Isabel Grant
Isabel Grant est professeure à la faculté de droit Peter A. Allard à l’Université de la Colombie-Britannique. Elle a été directrice du Centre for Feminist Legal Studies à la faculté de droit Allard. Elle se spécialise dans la violence contre les femmes exercée par un partenaire intime, le fémicide et l’agression sexuelle. Elle donne des cours en droit pénal, homicide, détermination des peines et en droit relatif à la santé mentale. Elle est membre du Comité du programme de droit au Fonds d’action et d’éducation juridique pour les femmes (FAEJ) et a pris part à plusieurs interventions dans des cas concernant la violence contre les femmes. Elle est l'auteure de nombreuses publications sur l’agression sexuelle, le harcèlement criminel, l’homicide et les poursuites liées à la non-divulgation du VIH. Elle vient d’achever une étude pour le Ministère de la Justice sur la détermination des peines dans les cas de violence conjugale envers les femmes.
Catherine Holtmann
Catherine Holtmann est professeure et présidente du département de sociologie et directrice du Centre Muriel McQueen Fergusson pour la recherche sur la violence familiale à l'Université du Nouveau-Brunswick. Ses domaines d'expertise sont la religion et le genre, la violence familiale et les immigrants. Catherine est co-chercheuse au sein de l'équipe de recherche canadienne sur le projet Violence Against Women Migrants and Refugees: Analyse des causes et réponse politique efficace. Elle est membre de la Table ronde sur la criminalité et la sécurité publique du Nouveau-Brunswick depuis 2015. Elle est corédactrice de l'ouvrage Ending Gender Based Violence: Harnessing Research and Action for Social Change (Captus Press, 2023).
- Email:cathy.holtmann@unb.ca
Heidi Illingworth
Heidi Illingworth est la directrice générale des Services aux Victimes d'Ottawa, un organisme communautaire qui fournit un soutien émotionnel, une assistance pratique, des recommandations et une défense des intérêts aux individus qui ont été victimes de crime ou de circonstance tragique. Elle a une vaste expérience dans les domaines de services aux victimes et de la lutte contre la violence. Elle a occupé le poste d'ombudsman fédéral des victimes d'actes criminels de 2018 à 2021, fournissant des recommandations aux ministres fédéraux de la Justice et de la Sécurité publique. Auparavant, elle a passé 20 ans à fournir des services de première ligne aux survivants de la violence conjugale, de la violence sexuelle et d'autres crimes graves. Elle a été directrice générale du Centre canadien de ressources pour les victimes de crimes pendant plus de 11 ans et a également élaboré et enseigné des cours dans le cadre du programme de certificat supérieur en victimologie au Collège Algonquin pendant 7 ans. Elle a créé des ressources pour aider les fournisseurs de services aux victimes, ainsi que des programmes pour soutenir les victimes d'actes criminels et leurs familles. Notamment, Mme Illingworth a reçu la médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II pour les services qu'elle a rendus aux Canadiens.
Vathsala Illesinghe
Vathsala Illesinghe, docteure en médecine, est une étudiante de doctorat en études sur les politiques à l'école des études supérieures Yeates de l’Université Ryerson à Toronto. Elle est récipiendaire des bourses Pierre Elliot Trudeau et Joseph-Armand Bombardier (2017). Immigrante récente au Canada et chercheuse chevronnée sur la violence contre les femmes au Sri Lanka, Vathsala possède une connaissance approfondie de la vulnérabilité à la violence chez les femmes sud-asiatiques dans leurs pays d’origine, des complexités de leurs expériences de migration et des lacunes dans les services et les réponses concernant la violence faite aux réfugiées et aux immigrantes au Canada. Ses recherches actuelles visent à mieux comprendre les intersections complexes entre le genre, la violence et les politique en matière d’immigration au Canada.
Beverley Jacobs
Dr. Beverley Jacobs a récemment été nommée conseillère principale du président pour les relations avec les autochtones et la sensibilisation à l'Université de Windsor. Elle pratique le droit à temps partiel dans sa communauté d'origine, les Six Nations du territoire de Grand River. Ses recherches portent sur les ordres juridiques autochtones, la santé holistique autochtone, les méthodologies de recherche autochtones et la décolonisation du droit eurocentrique. Beverley a obtenu une licence en droit de l'Université de Windsor en 1994, une maîtrise en droit de l'Université de Saskatchewan en 2000 et un doctorat de l'Université de Calgary en 2018. Elle a été présidente de l'Association des femmes autochtones du Canada (élue de 2004 à 2009). Beverley est également nommée observatrice des droits autochtones auprès du Secrétariat des survivants des pensionnats de l'Institut Mohawk, créé en 2021 pour organiser et soutenir les efforts visant à découvrir, documenter et partager la vérité sur ce qui s'est passé à l'Institut Mohawk au cours de ses 136 années d'existence. Beverley est également consultante, chercheuse, auteure et conférencière. Son travail est axé sur la lutte contre la violence coloniale sexiste à l'encontre des populations autochtones et sur le rétablissement des lois, des croyances, des valeurs et des traditions autochtones. Chercheuse prolifique, ses publications lui ont valu de nombreuses récompenses ; ses recherches, combinées à ses activités de plaidoyer, lui ont valu une reconnaissance nationale et internationale. Elle a reçu le prix Laura Legge du Barreau de l'Ontario en 2021 et a été intronisée membre de l'Ordre du Canada en 2018. Elle a reçu deux prix du Collège Mohawk en 2018 : Alumni of Distinction Award et Distinguished Fellow - Adjunct Professor. Lors de sa première année d'enseignement à la Faculté de droit de l'Université de Windsor en 2017, elle a reçu un prix du Bureau des droits de la personne, de l'équité et de l'accessibilité, des droits de la personne et de la justice sociale. En 2016, elle a reçu un prix franco-allemand pour les droits de l'homme et l'État de droit, décerné par les gouvernements français et allemand, pour son combat en faveur des droits de la personne et pour les questions relatives aux femmes et aux filles autochtones disparues et assassinées au Canada. En 2008, elle a également reçu le Prix du Gouverneur général en commémoration de l'affaire « personne », le prix Esquao de l'Institut pour l'avancement des femmes autochtones et le prix Canadian Voice of Women of Peace du ministère canadien de l'Initiative pour la paix et du Service civil pour la paix au Canada.
Yasmin Jiwani
Yasmin Jiwani est professeure titulaire du Département de communication et chaire de recherche sur l’intersectionnalité, la violence et la résistance à l’Université Concordia. Ses intérêts de recherche portent sur l’analyse des manières discursives dont le sexisme racial est conceptualisé et utilisé idéologiquement dans le discourse populaire. Elle a examiné des reportages journalistiques sur la violence contre les femmes autochtones et les immigrantes racialisées, les representations des jeunes autochtones et musulmans dans la presse populaire, ainsi que les discours de résistance exprimés par les groupes marginalisés dans des films et d’autres médias populaires. Son plus récent projet se concentre sur les cybermémoriaux et les cimetières virtuels comme reflets du milieu vernaculaire. Ici, son analyse concerne la race, le genre et l’appartenance tels qu’ils sont exprimés dans les récits affichés sur ces sites. Yasmin est l’auteure de Discourses of Denial: Race, Gender and Violence, et la co-rédactrice de Girlhood, Redefining the Limits et Faces of Violence in the Lives of Girls.
- Email:yasmin.jiwani@gmail.com
Julie Kaye
Dr. Julie Kaye est professeure agrégée de sociologie à l'Université de Saskatchewan et cofondatrice de Standing Together, où elle collabore avec les relations et les organisateurs de base de MMIWGT2S+ et de l'organisation et de la recherche décoloniales et anti-violence, ainsi qu'avec les réponses autochtones à la violence coloniale fondée sur le genre. Ses mentors ont appris à Julie à fonder son travail sur la responsabilité, l'incarnation des relations décoloniales et le changement transformateur grâce à la force durable de l'honnêteté, de la transparence et de la gentillesse. Ses liens avec la communauté sont profonds et de longue date, en particulier dans le travail par et avec les survivant(e)s de la violence coloniale sexiste et sexuelle et des relations MMIWGT2S+. Julie travaille aux côtés de personnes qui échangent et vendent des services sexuels, notamment en rédigeant des comparaisons internationales de la législation concernant les industries du sexe et les effets de ces législations sur les travailleurs du sexe, les travailleurs migrants et les droits de la personne. Les travaux de Julie Kaye portent également sur le colonialisme, la violence sexiste coloniale et le maintien de l'ordre racialisé, ainsi que sur la réduction des risques, le consentement et la souveraineté du corps. Son livre, Responding to Human Trafficking : Dispossession, Colonial Violence, and Resistance among Indigenous and Racialized Women, publié par les presses de l'Université de Toronto, examine les réponses apportées à la lutte contre la traite dans le contexte du colonialisme. Julie est passionnée par la responsabilité systémique et les interventions coordonnées de collaboration dans les cas affectant les droits des femmes autochtones, y compris le traitement de Cindy Gladue dans R v Barton et l'enquête sur le traitement d' « Angela Cardinal » à la suite de R v Blanchard. Julie vit avec son compagnon et ses enfants à Misâskwatôminih, Kisiskâciwan (Saskatoon), sur le territoire du Traité 6 et sur les terres ancestrales des Métis.
- Email:julie.kaye@usask.ca
Jane Ledwell
Jane Ledwell est l'actuelle directrice exécutive et l'ancienne chercheuse/analyste politique du Conseil consultatif sur la situation de la femme de l’Î.-P.-É., où elle a commencé à travailler en 2004. Depuis 2008, elle dirige le projet Fiche de rendement sur l’égalité, qui vise à évaluer les progrès réalisés par le gouvernement provincial en matière de marqueurs de l'égalité des sexes. Le conseil dirige également la campagne annuelle du ruban violet de l’Î.-P.-É. contre la violence à l'égard des femmes et accueille le service commémoratif annuel du massacre de Montréal. Dans le cadre de son travail, Jane est également membre du comité d'action du premier ministre de l'Île-du-Prince-Édouard sur la prévention de la violence familiale. En dehors de son travail à plein temps, Jane est également écrivaine, poète et rédactrice en chef. Elle a travaillé auparavant à l'Institute of Island Studies et au département d'anglais de l'Université de l'Île-du-Prince-Édouard. Elle est diplômée de l'Université Mt. Allison au Canada et de l'Université de Waikato en Nouvelle-Zélande, et détient un certificat en résolution de conflits de l'UÎPÉ. Elle a codirigé deux ouvrages universitaires, L.M. Montgomery and War (MQUP, 2017) et Anne around the World (MQUP, 2013) et a produit trois recueils de poésie, Last Tomato (Acorn Press, 2005), Bird Calls (Island Studies Press, 2016) et Return of the Wild Goose (Island Studies Press, 2019). Elle travaille actuellement sur un projet de création non romanesque intitulé Gold Cup Girl, qui relate les mémoires de Lynn MacNeill, survivante d'abus, autour de laquelle a été inventée l'intervention salvatrice appelée Cercle de sécurité et de soutien. Elle a reçu le prix de la contribution exceptionnelle aux arts littéraires de l'Île-du-Prince-Édouard. Elle est mère de deux enfants avec son partenaire, l'artiste visuel Stephen MacInnis. Ils vivent à Charlottetown, sur l'Île-du-Prince-Édouard.
Stephanie MacInnis-Langley
Stephanie MacInnis-Langley est reconnue comme une défenseuse de la justice
sociale, avec une longue expérience dans les organisations à but non lucratif et au
sein du gouvernement. Sa carrière est marquée par une série de « premières »
destinées à améliorer la vie des femmes, des familles et des communautés en
Nouvelle-Écosse. Elle a notamment été la première directrice des initiatives
spéciales pour les victimes de la criminalité, la première directrice de la
prévention de la criminalité en Nouvelle-Écosse et a fait partie de l'équipe de
conception de l'enquête réparatrice du Nova Scotia Home for Colored Children
(NSHCC). Stephanie a occupé pendant plus de dix ans le poste de directrice
exécutive du Conseil consultatif sur la condition féminine de la Nouvelle-Écosse,
jusqu'à son départ à la retraite en 2022. Elle s'est faite la championne du
développement de Standing Together, l'approche coordonnée de la Nouvelle-
Écosse pour prévenir la violence fondée sur le genre, et a collaboré avec des
partenaires sur le premier plan d'action national pour mettre fin à la violence
fondée sur le genre. Elle a codirigé la mise en œuvre du premier plan d'action
contre la violence conjugale de la Nouvelle-Écosse (2011) et a joué un rôle de
premier plan dans l'élaboration de la première stratégie de lutte contre la
violence sexuelle de la province (2015). Avant de rejoindre la fonction publique,
elle a développé et mis en œuvre un service de refuge pour les femmes victimes
de violence et leurs enfants dans les zones rurales de la Nouvelle-Écosse. Elle est
titulaire d'une maîtrise en éducation des adultes de l'Université St. Francis Xavier
et est une assistante sociale agréée. Elle a reçu la médaille du Cent
cinquantenaire du Sénat du Canada en 2017 et la médaille du jubilé de platine de
la reine Élisabeth II en Nouvelle-Écosse en 2022.
Angela Marie MacDougall
Grâce à son organisation communautaire, son travail de première ligne et son militantisme depuis plus de trois décennies, Angela Marie MacDougall est profondément impliquée dans les mouvements pour la justice sociale. Depuis les années 1990, Angela a élaboré des programmes de formation à partir d'un cadre intersectionnel et anti-oppression. Son travail de formatrice auprès d'organisations communautaires, d'universités et dans la sphère publique a toujours souligné l'influence d'une réponse communautaire en faveur de la justice raciale, économique et de genre. Elle a notamment élaboré des modèles de prestation de programmes et de services axés sur l'autonomisation et la défense des droits, qui visent à lutter contre la violence sexiste et la violence à l'égard des femmes. Ces modèles sont fondés sur des cadres théoriques solides, dont une analyse féministe tenant compte des traumatismes et intégrant le rôle de la toxicomanie et du bien-être mental. L'éventail des inégalités sociales et des problèmes environnementaux associés à la colonisation et à la criminalisation généralisée des communautés minoritaires les plus touchées par la pauvreté et la discrimination raciale est un thème omniprésent dans son travail. Angela est membre fondatrice de Feminists Deliver, une coalition provinciale qui se consacre à mettre en lumière les problèmes urgents auxquels sont confrontées les communautés marginalisées en Colombie-Britannique et les luttes de base qui ouvrent la voie à un changement transformateur. La coalition établit également des liens transnationaux entre les mouvements féministes intersectionnels de base et redéfinit l'agenda mondial des femmes en le centrant sur une diversité de voix féministes intersectionnelles de base. Elle est membre depuis longtemps de la Marche commémorative des femmes du 14 février à Vancouver et membre fondatrice de l'Intersectional Feminist Justice Research and Organizing Collaborative qui rassemble des chercheurs, des universitaires, des analystes de données et de politiques, des étudiants et des organisateurs communautaires pour fournir une recherche critique, des données, des politiques et un soutien stratégique aux mouvements de lutte contre la violence, d'équité entre les sexes et de justice sociale. Angela a été nommée « Femme remarquable » par la ville de Vancouver et le magazine Vancouver l'a désignée comme l'une des personnes les plus puissantes de Vancouver. Angela est actuellement la directrice exécutive de la BWSS Battered Women's Support Services Association. Fondée en 1979, la BWSS s'efforce de mettre fin à la violence sexiste en fournissant des services de soutien et en œuvrant pour un changement institutionnel et systémique.
- Email:endingviolence@bwss.org
Nneka MacGregor
Nneka MacGregor, LL.B., est cofondatrice et directrice générale du Women's Centre for Social Justice, mieux connu sous le nom de WomenatthecentrE, une organisation à but non lucratif unique créée par et pour les femmes, les personnes transgenres et les survivant(e)s de la violence fondée sur le genre (VFG). Féministe noire abolitionniste intersectionnelle, conférencière et formatrice internationale, elle est membre du groupe consultatif d'experts de l'Observatoire canadien du fémicide pour la justice et la responsabilisation et siège à plusieurs conseils et comités consultatifs, dont le Conseil consultatif sur la stratégie fédérale contre la violence fondée sur le sexe, et a cofondé le Conseil Black Femicide Canada. Ses recherches portent sur le fémicide noir, la violence sexuelle et l'intersection de la strangulation, des lésions cérébrales traumatiques et de la violence interpersonnelle. Elle a reçu le prix PINK Concussions en 2019 et le prix Women of Distinction Social Justice de la YWCA Toronto en 2020. Elle est fondatrice et associée directrice de Nneka & Co, une société de conseil composée d'activistes PANDC qui se concentre sur l'EDI© centrée sur les parties prenantes – un cadre unique et complet pour engager les organisations dans le travail d'équité, de diversité et d'inclusion. Son expertise porte sur le développement du leadership des femmes dans les entreprises, à l'intersection du genre, de la race et des capacités. Nneka a été membre du conseil d'administration de la Fondation Moatfield de l'école Bayview Glen, dont elle a été présidente pendant six ans. Elle soutient d'autres organisations caritatives et à but non lucratif en les formant à la gouvernance et en développant une culture de conseil d'administration efficace.
Kathy Majkowski
Kathy est une infirmière diplômée qui travaille actuellement dans un programme communautaire qui offre un soutien aux personnes âgées vivant dans la zone centrale de Winnipeg. Elle a commencé sa carrière dans les soins de santé en tant que travailleuse de soutien tout en obtenant son diplôme d'infirmière. Elle a ensuite occupé divers postes : infirmière de première ligne dans le plus grand hôpital du Manitoba, instructrice clinique/en salle de classe, conceptrice/coordinatrice de programmes éducatifs, spécialiste de l'emploi, éducatrice du personnel de soins de longue durée, professionnelle de la lutte contre les infections et coordonnatrice de cas communautaire. La carrière d'infirmière de Kathy l'a également conduite dans une communauté autochtone isolée du nord du Manitoba, où elle a acquis des compétences supplémentaires et une meilleure compréhension de l'importance de la décolonisation et de la réconciliation. La carrière de Kathy lui a offert des opportunités de consultation et de bénévolat en dehors de son travail quotidien, plus récemment en tant que présidente du conseil d'administration du Réseau canadien pour la prévention des mauvais traitements des aînés (RCPMTA) et vice-présidente du conseil d'administration de Klinic, un centre de santé communautaire ancré dans la justice sociale et la conviction que tout le monde mérite des soins de qualité, du soutien et du respect. Kathy a également participé à l'élaboration du projet STOP-GBV 55+ du RCPMTA, un projet national de cinq ans portant sur la violence fondée sur le sexe chez les femmes âgées de 55 ans et plus, et sur les ressources disponibles pour les aider. L'équipe du projet a reconnu l'importance de prendre en compte la grande diversité des femmes de 55 ans et plus tout en s'efforçant d'identifier les lacunes en matière de services et de soutien. Tout au long de sa carrière, Kathy a utilisé sa voix pour défendre ses clients et ses patients, en s'attaquant aux barrières systémiques et en s'efforçant d'inspirer d'autres personnes à utiliser leur voix pour remettre en question le statu quo. Elle est honorée de faire partie de l’OFCJR et de contribuer au travail qui aidera à réduire le fémicide et à améliorer la vie des femmes et des filles au Canada.
Shiva Nourpanah
Shiva Nourpanah est une immigrante de première génération originaire d'Iran. Elle travaille pour la province de Nouvelle-Écosse (Canada) depuis 2021 et enseigne à temps partiel au département des études sur le développement international de l'Université Saint Mary's, à Halifax. Elle a travaillé pour le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés en Iran de 2000 à 2008. Elle est titulaire d'un doctorat en anthropologie sociale de l'Université Dalhousie (2017) et d'une bourse postdoctorale du CRSH à l'Université de Guelph (2021). Elle a publié des articles sur l'immigration et les études sur les réfugiés, ainsi que sur la violence à l'égard des femmes. Elle est membre du conseil d'administration de la Halifax Refugee Clinic et du Muriel McFergusson Centre for Research on Family Violence.
Corinne Ofstie
Corinne est une travailleuse sociale agréée qui possède une expertise en tant que coordinatrice intersectorielle au sein d'organisations communautaires, systémiques et gouvernementales dans le domaine de la violence sexuelle et familiale. En tant que directrice des initiatives stratégiques de l'Association of Alberta Sexual Assault Services (AASAS), Corinne travaille à la réalisation des buts et objectifs de nombreux projets spéciaux, notamment la campagne de sensibilisation au harcèlement sexuel sur le lieu de travail, #momentsmatter, et l'élaboration d'un programme provincial d'éducation contre le harcèlement sexuel sur le lieu de travail. Parmi ses réalisations, Corinne a coprésidé le comité provincial Collaborative Justice Response to Sexual Violence et a été membre du Réseau pour l'égalité des sexes du Canada de 2017 à 2020. En 2018, Corinne a reçu le prix #Top40Under40 du magazine Avenue. Elle est membre du comité Rebâtir des vies de la Fondation canadienne des femmes et membre du comité consultatif d'experts de l'Observatoire canadien du fémicide pour la justice et la responsabilisation.
- Email:mailbox@aasas.ca
Tracy Porteous
Tracy Porteous est fondatrice et ancienne directrice exécutive de l'Ending Violence Association of BC, cofondatrice de Be More Than a Bystander, cofondatrice et ancienne coprésidente de l'Association canadienne pour mettre fin à la violence, et de nombreux autres programmes/formations novateurs sur les politiques de lutte contre la violence fondée sur le sexe. Tracy est titulaire d'un doctorat honorifique en droit de l'Université de la Colombie-Britannique, est membre de l'Ordre de la Colombie-Britannique et est conseillère clinique agréée. Depuis plus de 40 ans, Tracy participe à l'élaboration et à la mise en œuvre de services, de programmes et de formations liés à la violence fondée sur le genre. Elle est directrice exécutive fondatrice de l'Association Ending Violence de la C.-B. (EVA BC), une association provinciale que Tracy a créée avec de nombreuses autres personnes pendant 26 ans. EVA BC soutient plus de 300 programmes spécialisés dans la prévention et la réponse à la violence sexuelle et familiale, à la maltraitance des enfants et au harcèlement criminel et sexuel. Tracy a des dizaines d'années d'expérience de travail avec des survivant(e)s et leurs familles, avec des travailleurs et des administrateurs de première ligne dans la lutte contre la violence, avec des prestataires de services et des leaders autochtones, avec des leaders immigrés et radicalisés, avec des personnes à la pointe du mouvement des personnes vivant avec un handicap et avec des décideurs politiques de haut niveau, des leaders législatifs et syndicaux au Canada et ailleurs. Tracy a travaillé avec divers secteurs professionnels et autorités pour coordonner et améliorer les politiques et les pratiques afin de renforcer la sécurité des personnes vulnérables à la violence, aux abus et au harcèlement sexuel sur le lieu de travail. Tracy a été membre des comités d'examen des décès dus à la violence conjugale en Colombie-Britannique, membre de l'Initiative canadienne de prévention des homicides familiaux, a témoigné devant des comités parlementaires fédéraux et des enquêtes du coroner, a été conseillère auprès du ministère fédéral de la Justice, du ministre des Femmes et de l'Égalité des sexes, de l'armée canadienne, de l'Association canadienne des entraîneurs, et elle a été membre du comité consultatif qui a créé le programme de formation sur les fondements de la pratique tenant compte des traumatismes (pour les membres des secteurs de la justice, de la sécurité publique et de la lutte contre la violence en Colombie-Britannique). Elle a également agi en tant que partenaire et conseiller du BC Women's Hospital and Health Centre dans le cadre de l'élaboration de son programme Gender-Based Violence : We All Can Help Curriculum (pour l'ensemble du secteur des soins de santé en Colombie-Britannique) et a dirigé de nombreuses initiatives liées à la prévention de la violence sexiste sur le lieu de travail et dans les communautés.
En 2011, Tracy a reçu un prix d'excellence pour l'ensemble des réalisations de la part du Représentant de l'enfance et de la jeunesse de la Colombie-Britannique. En 2012, Tracy a reçu le prix « Game Changer » de la Banque Scotia et a accepté le prix humanitaire de l’Association des radio diffuseurs de la Colombie-Britannique pour avoir conçu la campagne très réussie avec les BC Lions, Be More Than A Bystander ; Break The Silence on Gender-Based Violence (Soyez plus qu'un spectateur ; brisez le silence sur la violence sexiste). En 2013, Tracy a reçu la médaille du jubilé de diamant de la Reine pour son dévouement au service de la société depuis plus de 30 ans. En 2013 également, elle a été invitée à participer à la Commission de la condition de la femme à New York en tant que déléguée officielle du Canada pour parler de l'engagement des hommes et des garçons dans la prévention de la violence à l'égard des femmes. En 2014, Tracy a reçu la médaille du gouverneur général du Canada en reconnaissance de l'affaire « personne » pour ses « contributions exemplaires à l'égalité des femmes au Canada ». Tracy fournit actuellement des conseils en matière de réponse aux incidents critiques liés à la violence sexiste à la Ligue canadienne de football, est membre du conseil d'administration de Legal Aid BC et fournit des conseils à divers ministères, agences et autres sur le même sujet.
- Email:tracyporteous5@gmail.com
Shahnaz Rahman
Shahnaz a plus de 32 ans d'expérience combinée en tant qu'éducatrice, dirigeante d'une organisation à but non lucratif, auteure, conseillère, animatrice, coordinatrice provinciale de programmes de conseil pour les enfants exposés à la violence en C.-B. et responsable de recherches qualitatives sur les questions liées au droit de la famille et au droit à l'égalité des femmes. Dans son rôle actuel de directrice exécutive du Surrey Women's Centre, la plus grande organisation de services aux victimes en C.-B., Shahnaz est chargée de déterminer les objectifs et la stratégie globale de l'organisation, ainsi que de diriger les activités, les programmes et les services pour les survivants de la violence fondée sur le genre et de l'agression sexuelle. La merveilleuse mère de Shahnaz continue d'être sa force et son espoir pour faire avancer les droits et l'autonomisation des femmes. Ses deux joyaux précieux sont ses petits-enfants Aliza et Yusuf, qui lui apportent une joie immense.
Elizabeth Sheehy
Elizabeth Sheehy, LL.B., LL.M., LL.D. ( honoris causa), F.R.S.C., O. Ont., est professeure émérite à la faculté de droit de l'Université d'Ottawa, où elle a travaillé pendant plus de 30 ans dans le domaine du droit pénal et des réponses juridiques à la violence des hommes à l'égard des femmes, notamment dans ses ouvrages : Sexual Assault in Canada : Law, Legal Practice and Women's Activism (Presses de l'Université d'Ottawa, 2012) et Defending Battered Women on Trial : Lessons from the Transcripts (UBC Press, 2014). Ce dernier ouvrage a remporté la médaille David Walter Mundell, décrite comme « une sorte de prix Pulitzer pour la rédaction juridique », décernée par le procureur général de l'Ontario. En 2017, Elizabeth a également reçu le Prix de l'homme décerné par le gouverneur général du Canada pour « ses contributions qui ont permis des avancées importantes dans la lutte contre la violence masculine à l'égard des femmes et qui ont ainsi amélioré l'accès des femmes à leurs droits à l'égalité au Canada ». Ses travaux les plus récents ont porté sur la campagne de libération d'Helen Naslund, sur la défense dite du « sexe brutal » et sur l'impact de l'aide médicale à mourir (AMM) sur la vie des femmes en situation de handicap.
- Email:esheehy@uottawa.ca
Darlene Sicotte
Darlene R. Okemaysim-Sicotte est une Crie de la Première nation Beardy's & Okemasis, près de la ville
de Duck Lake, en Saskatchewan. Elle a fait ses études à l'Académie Rivier de Prince Albert et à
l'Université de la Saskatchewan. Elle a survécu à l’externat fédéral et est la fille de deux survivants des
pensionnats indiens. Darlene a pris sa retraite du théâtre Gordon Tootoosis Nikaniwin en juillet 2022,
après 9 ans de travail, en raison de problèmes de santé. Darlene a notamment travaillé comme
assistante de direction au Saskatchewan Indian Institute of Technologies et comme secrétaire du
département des études autochtones de l'Université de Saskatchewan (aujourd'hui INDST). Darlene est
également membre depuis 18 ans du groupe de citoyens concernés de Saskatoon Iskwewuk
Ewichiwitochik (Women Who Walk Together), qui se concentre sur les femmes, les filles, les personnes
bispirituelles et les personnes de genres divers autochtones disparues ou assassinées.
Darlene a reçu la médaille du jubilé de diamant de la Reine Elizabeth II en janvier 2013 et la médaille du
jubilé de platine de la Reine Elizabeth II en 2023 pour son bénévolat. Elle a été finaliste nationale et
jurée pour le projet Every Day Political Citizen de Samara.com. Darlene a écrit des articles publiés et
participe à des entretiens avec des médias locaux, provinciaux et nationaux sur les femmes autochtones
disparues et assassinées. Darlene a été porte-parole et coprésidente d'Iskwewuk E-wichitochik, qui a
obtenu le statut officiel avec droit de vote pour l'enquête nationale FFADA. Elle vit actuellement à
Saskatoon, se concentre sur la réconciliation et est conseillère auprès de Mamohkamatowin avec son
mari Chris Sicotte. Elle est la mère de Christopher, Cory, Aren et Sunflower, et la grand-mère d'Albert Jr,
Dayshawn, Joseph, Samuel et Desta, qui aiment tous la scène artistique locale, provinciale et nationale.
- Email:dro6439@gmail.com
Andrea Silverstone
Andrea Silverstone est la directrice exécutive de la Sagesse Domestic Violence Prevention Society, une organisation qui se consacre à briser le cycle de la violence pour des individus, des organisations et des communautés. Partenaire communautaire et leader très respectée, Andrea est une travailleuse sociale et une médiatrice agréée, avec une formation en droit judéo-talmudique, ayant étudié au Lindenbaum College à Jérusalem et à l'Université York à Toronto. Elle a commencé sa carrière à Calgary au refuge pour femmes autochtones Awo Taan, puis est devenue directrice exécutive de Sagesse. Les réalisations d'Andrea comprennent le prix Goodman de l'Association of Jewish Family and Child Agencies en reconnaissance du développement et de la mise en œuvre de programmes innovants qui s'attaquent à l'intimidation, à la violence et aux abus familiaux dans la communauté juive (2013), le prix Alberta Inspiration pour son leadership dans la prévention de la violence familiale (2015), et le prix RESOLVE pour l'excellence dans les services communautaires et la recherche (2015) en reconnaissance de sa contribution remarquable à la création de foyers et de communautés à l'abri de la violence et des abus interpersonnels. L'engagement d'Andrea dans des organisations et des comités à but non lucratif reflète sa forte croyance en la valeur d'une approche communautaire collaborative pour mettre fin à la violence et aux abus familiaux. Selon elle, c'est le moyen le plus efficace de guérir et de donner de l'espoir à tous ceux qui sont touchés par ce problème. En partenariat avec divers fournisseurs de services, comités, agences, organisations et membres individuels de la communauté, Andrea travaille à sensibiliser le public et à créer un mouvement visant à soutenir des relations saines et à prévenir la violence et les abus familiaux. Andrea croît en l'innovation, en créant des modèles de programmes et des politiques structurelles qui mettent en valeur des expériences de violence familiale inédites. Par exemple, Andrea a mis en œuvre une initiative collective pour combattre la violence familiale et sexuelle à l'échelle provinciale. Elle a mis au point des programmes pour aborder la nature systémique de la violence familiale dans des communautés peu étudiées comme les femmes de milieu aisé. Elle s'efforce chaque jour de faire en sorte que les personnes touchées par les abus et l'inégalité des sexes soient rendues visibles et sachent qu'elle est leur alliée.
- Email:andrea@sagesse.org
Cherry Smiley
Cherry Smiley (Québec) Cherry Smiley, des nations Nlaka'pamux (Thompson) et Diné (Navajo), est artiste, défenseure féministe, chercheuse et conférencière sur la violence sexuelle contre les femmes et les filles autochtones. Elle a travaillé en tant qu’intervenante de première ligne en matière de lutte contre la violence dans un foyer de transition et un centre d'aide aux victimes de viol, et a participé à la coordination d'un groupe antiviolence pour les filles autochtones. Elle a également travaillé comme gestionnaire de projet en prévention de la violence et en sécurité au sein d'une organisation nationale de femmes autochtones et est cofondatrice du groupe activiste Indigenous Women Against the Sex Industry. Elle a remporté de nombreux prix pour son travail en faveur de la libération des femmes, y compris le Prix du Gouverneur général en commémoration de l'affaire « personne » (jeunesse) en 2013 et le Prix Ted and Nora Sterling Prize in Support of Controversy en 2014. Elle est actuellement inscrite au programme de doctorat en communications de l'Université Concordia. Ses recherches portent sur la prostitution en tant que processus du patriarcat, de la colonisation, du racisme et du capitalisme et visent à mettre fin à la violence masculine nevers les femmes et les filles. Cherry est honorée d'avoir reçu une bourse de la Fondation Pierre Elliott Trudeau en 2016 et une bourse de doctorat Joseph-Armand Bombardier du CRSH.
Evangelia Tastsoglou
Evangelia (Evie) Tastsoglou, PhD, LLM, est professeure de sociologie et d'études sur le développement mondial à l'Université Saint Mary's. Ses recherches s'inscrivent dans des perspectives féministes et intersectionnelles sur les femmes, le genre et divers aspects des migrations internationales, l'immigration et l'intégration au Canada, la violence, la citoyenneté, le transnationalisme et les diasporas. Parmi les ouvrages qu'elle a récemment coécrits et (co)édités, on peut citer Gender-Based Violence in Migration : Interdisciplinary, Feminist and Intersectional Approaches (avec J. Freedman et N. Sahraoui ; Palgrave-Macmillan, 2022) et Interrogating Gender, Violence, and the State in National and Transnational Contexts, Current Sociology Monograph Series (avec M. Abraham ; Vol. 64:4, July 2016). Elle a également codirigé (avec J. Freedman) le thème de recherche spécial Gender, Violence and Forced Migration de Frontiers in Human Dynamics - Refugees and Conflict (2021). Elle est actuellement la chercheuse principale de l'équipe canadienne de chercheurs dans le projet financé par les IRSC Violence against Women Migrants and Refugees: Analyzing Causes and Effective Policy Response, qui fait partie d'un projet international financé par le Gender-Net Plus Cofund. Elle est également cochercheuse principale d'un projet interdisciplinaire de deux ans de la FNFR-E intitulé Visual Analytics for Text-Intensive Social Science Research on Immigration. Elle a été présidente de l'Association canadienne d'études ethniques (2018-2022), présidente du RC 32 (Comité de recherche sur les femmes dans la société) de l'Association internationale de sociologie (2010-2014), membre élue du Conseil de recherche de l'Association internationale de sociologie (2014-2018), présidente du département de sociologie et de criminologie de l'Université Saint Mary's (2006-2012) et coordinatrice des études sur le développement international (2017-2021). Elle a reçu le prix du président de l'Université Saint Mary's pour l'excellence de sa recherche (2021).
Lorraine Whalley
Lorraine Whalley (RSW) est membre du collectif de Violence sexuelle Nouveau-Brunswick (VSNB) (anciennement le Centre pour les victimes d'agression sexuelle de Fredericton) depuis 1983 et fait partie du personnel en tant que directrice exécutive depuis 1984. Elle a obtenu un baccalauréat ès arts en psychologie en 1984 et un baccalauréat en travail social en 1994. Elle a travaillé avec des centaines de bénévoles et d'employés dévoués pour offrir des programmes de prévention et d'intervention et des initiatives de développement communautaire dans tout le Nouveau-Brunswick. Lorraine Whalley a participé à de nombreux comités provinciaux et nationaux, notamment le Comité d'examen des décès dus à la violence familiale du Nouveau-Brunswick, l'Initiative canadienne de prévention de l'homicide familial auprès des populations vulnérables et le groupe consultatif d'experts de l'Observatoire canadien du fémicide pour la justice et la responsabilisation. Lorraine Whalley a reçu le Prix commémoratif Raoul Léger 2021 de l'Association des travailleurs sociaux du Nouveau-Brunswick. Ce prix est décerné chaque année à un travailleur social qui a contribué de manière significative à l'avancement de la pratique du travail social et de la justice sociale.
Lori Wilkinson
Lori Wilkinson est professeure au département de sociologie et de criminologie de l'Université du Manitoba. Elle est titulaire d'une chaire de recherche du Canada sur l'avenir des migrations. Ses recherches portent sur les résultats économiques et sociaux des immigrants et des réfugiés, et plus particulièrement sur les femmes nouvellement arrivées et sur l'expérience de la violence. Elle est également directrice d'Immigration Research West, un groupe multidisciplinaire de plus de 100 membres qui travaillent ensemble pour éduquer les Canadiens sur les contributions des nouveaux arrivants. Elle est bénévole auprès de plusieurs organisations communautaires internationales, nationales et locales qui œuvrent à la réussite de la réinstallation des nouveaux arrivants.
Busra Yalcinoz-Ucan
Busra Yalcinoz-Ucan est titulaire d'une bourse postdoctorale Marie Curie au département des médias et des sciences sociales de l'Université de Stavanger, en Norvège. Son projet, SaRe-DiGT, étudie l'utilisation transformative des technologies numériques dans le contexte de la violence sexiste et de l'immigration. Plus précisément, sur la base d'une approche méthodologique participative, elle examine les modèles et les pratiques d'utilisation des technologies numériques par les femmes immigrées et les personnes ayant subi des violences fondées sur le genre et explore le potentiel des technologies numériques en tant que ressource pratique pour l'information, la communication, le soutien et la mobilisation. Yalcinoz-Ucan était auparavant chercheuse postdoctorale au département de psychologie de l'Université de Waterloo, au Canada. Dans le cadre de cette bourse de recherche soutenue par Mitacs Accelerate, elle a travaillé sur un projet de partenariat communautaire examinant la disponibilité, l'accessibilité et l'efficacité des interventions psychologiques et des programmes de soutien dans le secteur de la violence fondée sur le genre au Canada. Elle a obtenu son doctorat en 2019 au département de psychologie clinique de l'Université du Bosphore, en Turquie. Sa recherche doctorale portait sur les stratégies de prise de décision et de recherche de sécurité des femmes dans les relations violentes. En utilisant un cadre d'intersectionnalité féministe, Yalcinoz-Ucan a particulièrement examiné les déterminants systémiques et structurels des décisions, des actions et des stratégies de bien-être des femmes avant et après la séparation d'une relation violente. Yalcinoz-Ucan fait également partie du programme de recherche canadien Gender-Based Violence & Migration (GBV-MIG), en tant qu'associée de recherche dans le cadre d'un projet portant sur la violence à l'encontre des femmes migrantes et réfugiées.